Les maladies cancéreuses comptent parmi les causes les plus fréquentes de mortalité, en Suisse comme ailleurs, et sont synonymes de grandes souffrances et de coûts de traitement élevés. La hausse incessante des primes d’assurance-maladie pose la question urgente de ce que l’on peut faire pour y remédier.
Par Dr Hans-Peter Studer, économiste de la santé
NVS Association Suisse en Naturopathie
Pas moins de 636 millions de francs, c’est beaucoup d’argent – de l’argent payé avec nos primes d’assurance-maladie rien que pour les médicaments anticancéreux. C’est trois fois plus qu’il y a neuf ans. Les prix de médicaments anticancéreux ont été multipliés par 25 en 25 ans. Dans le traitement d’un cancer, les frais de médicaments à eux seuls peuvent rapidement atteindre et même dépasser les 10 000 francs.
Et ce n’est pas tout : aux coûts déjà élevés et en hausse constante des chimiothérapies, immunothérapies et hormonothérapies s’ajoutent ceux de la chirurgie des tumeurs et de leur traitement radioactif par irradiation. Ces coûts dépassent d’environ cinq fois ceux des médicaments et sont encore alourdis par les coûts immenses du traitement des complications possibles de ces traitements antitumoraux : réapparition de cancers sous forme de métastases, troubles immunitaires, lésions organiques, articulaires et osseuses, sans parler des maladies cardiaques.
Un facteur clé, le système immunitaire
Il est d’autant plus important de promouvoir la prévention, mais aussi d’envisager des formes alternatives de thérapie. Car le système immunitaire humain est capable de neutraliser les cellules cancéreuses naturellement. C’est ce que notre organisme fait chaque jour. Il s’agit par conséquent de soutenir notre système immunitaire pour qu’il empêche les cellules cancéreuses de former une tumeur ou fasse régresser les tumeurs existantes.
Nous pouvons tous contribuer nous-mêmes à prévenir le cancer en observant quelques recommandations : veiller à une alimentation saine et équilibrée, bouger beaucoup, se ménager des moments réguliers de détente, dormir suffisamment, ne pas fumer, éviter la consommation immodérée d’alcool ou l’exposition aux effets environnementaux nocifs.
Les chances de parvenir à stimuler par la manière douce la régression de tumeurs déjà existantes nous sont expliquées dans le livre « Die Krebsrevolution. Wege aus der Angst durch integrative Medizin » (« La révolution oncologique. Sortir de la peur grâce à la médecine intégrative », non traduit en français). L’ouvrage décrit une thérapie anticancéreuse au coût très avantageux, développée par une famille de médecins indiens sur une base purement homéopathique. Il a déjà été testé aux États-Unis et déclaré efficace à l’issue d’une évaluation statistique stricte voici près de 20 ans. Il est grand temps qu’elle soit également connue et intégrée à la prise en charge oncologique dans notre pays.